Comme prévu, la foule était au rendez-vous sur la rive d’Halifax et les F50 ont offert un spectacle digne des plus belles journées de l’histoire de SailGP. Sept des dix équipes nationales se tiennent en 5 points seulement à l’issue de cette première journée du ROCKWOOL Canada Sail Grand Prix. Après trois courses, c’est la Grande Bretagne qui occupe la première place devant la Nouvelle-Zélande et le Danemark. Les Français, auteurs de deux splendides départs, sont 7èmes ce soir. Mal récompensés pour leur audace, ils restent en lice pour accéder à la finale à trois demain.

Canada Sail Grand Prix | Halifax | Season 4 | France | Racing

Du grand SailGP au programme de cette première journée du ROCKWOOL Canada Sail Grand Prix. Des conditions ventées mais très instables avec des grains orageux, des vitesses souvent proches des 90 km/h, de nombreuses pénalités, quelques figures de style, une ligne d’arrivée plus proche que jamais de la rive et de la foule, et des classements qui ne cessent de faire le yoyo.

Très à l’aise sur leur F50 Bleu Blanc Rouge et après être partis comme des fusées aux deux premières courses, les Bleus de Quentin Delapierre ont terminé à une belle 2ème place à la course 1, 7èmes de la course 2, suite à une pénalité pour refus de tribord à la bouée au vent face aux Allemands, et 6èmes à la course 3.

Au jeu compliqué des variations de vent incessantes, ce sont les Britanniques qui s’en sont le mieux sortis en restant réguliers (3-5-2). Derrière Giles Scott, on retrouve Peter Burling et son équipe néo-zélandaise les Black Foils (5-2-4). Les Danois de Nicolai Sehested (6-1-5), très rapides, complètent le podium provisoire.

Tout reste à jouer demain sur le plan d’eau très étroit et venté d’Halifax. Rendez-vous à 21h (heure de Paris) sur Canal + Sport 360 pour vivre les deux dernières courses en flotte avant la finale à trois où le vainqueur emporte tout. En direct, avec les commentaires d’Hélène Cougoule et de Franck Cammas.

Canada Sail Grand Prix | Halifax | Season 4 | Fleet | Racing

3e marche du podium pour la planète !

Jolie performance tricolore du côté du championnat pour la planète de SailGP qui évolue de concert avec le championnat sportif. En effet, France SailGP Team décroche la troisième place du troisième des quatre volets de l’Impact League : l’Action pour climat, l’innovation au service d’un avenir bas carbone. Une belle récompense pour les actions déployées avec ses partenaires Accor, Energy Observer et EODev, notamment afin de fournir à la ligue des générateurs à hydrogène comme solution énergétique pour les événements SailGP où l’hydrogène vert (produit à partir d'électricité renouvelable) est disponible. Ce qui contribue à atteindre l’objectif 100% énergies renouvelables que la ligue s’est fixé pour 2025.

Avec cette troisième place, l’Équipe de France SailGP remonte en quatrième position au classement général provisoire de l’Impact League cette saison. Après les volets « réduction des déchets », « diversité, équité, inclusion » et « action pour le climat, innovation au service d’un avenir bas carbone », il reste le quatrième et dernier volet « égalité des genres à travers le Women’s Pathway » sur lequel le jury international spécialisé va délibérer d’ici la fin de la saison. Un domaine dans lequel France SailGP Team a été précurseur dès la première saison en 2019 avec Marie Riou au poste de contrôleur de vol, et dès le lancement de l’Impact League en 2021 avec l’organisation de stages féminins sur bateaux à foils, en dehors des événements SailGP.

Quentin Delapierre, pilote du France SailGP Team : « Il y avait beaucoup de monde au bord de l’eau pour regarder et je pense que c’était un super show ! C’était très challengeant aujourd’hui avec beaucoup de changements de vent et de différences d’intensité, et une température de l'eau glaciale à laquelle il a fallu s'adapter. Je pense qu’on a été plutôt en dessous de ce qu’on est capables de faire aujourd’hui, mais notre vitesse en ligne droite nous a sauvés. On était partis pour gagner les trois départs de la journée mais on était un peu en retrait sur le troisième départ et les Allemands se sont mis en travers de la route pour effectuer leur pénalité après un départ anticipé. On a eu un peu peur, c’était vraiment dangereux. »