Le retour de SailGP à New York ce week-end, pour l'avant-dernière épreuve de la Saison 4, est très attendu. Avec 7 des 10 nations en lice qui peuvent encore se qualifier pour la Grande Finale (le 14 juillet à San Francisco), le suspense est à son comble. Les Français, en 4e position, vont tout donner pour grappiller les 6 points qui les séparent du top 3.
Les courses se dérouleront à quelques mètres du front de mer de Governors Island, devant la statue de la Liberté et la skyline de Manhattan. En bref, tous les ingrédients sont réunis pour que ce douzième Sail Grand Prix marque l’histoire de SailGP…
La saison touche à sa fin et tout reste à jouer
Les fans de voile n’ont plus que quelques jours à attendre avant le retour historique de SailGP dans la ville emblématique de New York ces samedi 22 et dimanche 23 juin. Les enjeux sont plus élevés que jamais et la tension monte au sein des équipes qui s'apprêtent à disputer l'avant-dernier Sail Grand Prix de la saison.
Les Français de Quentin Delapierre ont montré une belle progression au fil des 11 dernières épreuves. Désormais 4èmes avec 65 points, ils sont en position d’attaque et n’ont pas d’autre choix que de réaliser une belle performance à New York. Ils pourront ensuite se projeter sur le dernier Grand Prix de San Francisco (13-14 juillet), où cinq courses en flotte distribueront les derniers points avant la Grande Finale.
Les Australiens de Tom Slingsby (3èmes avec 71 points), et les Espagnols de Diego Botín (2èmes avec 72 points), ont tout à perdre. Seuls les Néo-Zélandais de Peter Burling (83 points) détiennent une avance confortable en tête du classement. Derrière les Français, les Danois (5èmes avec 64 points), les Britanniques (6èmes avec 58 points) et les Canadiens (7èmes avec 58 points aussi) n’ont pas dit leur dernier mot.
À San Francisco le 14 juillet, seules les trois premières équipes du championnat s’affronteront dans une ultime course dont le vainqueur remportera le trophée avec 2 millions de dollars à la clé !
Grosse chaleur et décor extraordinaire
Après les températures glaciales d’Halifax, on s’attend à un weekend très chaud à New York. L’influence de l’océan Atlantique y entraîne des changements rapides et imprévisibles de la météo. Si les orages peuvent jouer les trouble-fêtes, deux configurations semblent possibles : soit une légère brise canalisée, soit un vent qui s’engouffre entre les buildings et serait donc très instable en force comme en direction. Avec en prime, le courant de l’Hudson River qui pourrait donner du fil à retordre aux équipages en cas de vents faibles. Quoi qu’il en soit, le plan d’eau de l’Upper New York Bay, ceinturé par Manhattan, Brooklyn, Jersey City et le pont Verrazzano, et ponctué des Governors, Liberty et Ellis islands, sera plat ! Permettant aux 10 F50 de voler à haute vitesse au-dessus du célèbre fleuve qui borde la ville qui ne dort jamais.
Le podium pour seul objectif
Alors qu’il ne reste plus que deux Sail Grand Prix à disputer de cette Saison 4, le niveau des équipes est plus homogène et haut qu’il ne l’a jamais été sur le circuit. Comme on l’a vu à Halifax, chaque épreuve se joue sur la dernière manche, souvent le dernier bord ! Chaque point compte et la moindre erreur se paye cash pour les équipages qui auront tous à cœur de bien figurer à New York. Avec une seule idée en tête : mettre toutes les chances de leur côté pour se qualifier pour la Grande Finale.
Pour ne rien louper de cette fin de saison captivante, rendez-vous samedi 22 et dimanche 23 juin à 22h30 (heure de Paris), en direct sur Canal+ Sport 360 avec les commentaires d’Hélène Cougoule et de Sébastien Col.
Olivier Herlédant, grinder France SailGP Team : « New York est un plan d’eau assez incertain, différents scénarios sont possibles. Mais le combat de chiffonniers risque d’être au programme quelles que soient les conditions. Et dans tous les cas, le cadre est vraiment incroyable !
Aujourd’hui on se concentre sur les aspects régate, plus que sur le développement de compétences sur le bateau. C’est assez cyclique sur le circuit SailGP, parce qu’on a tous accès à toutes les données de tous les bateaux. Ça permet aux équipes qui sont un cran en dessous de travailler pour rattraper leur retard. Puis de se concentrer sur la régate quand ça va mieux, pendant que les équipes qui vont moins bien progressent à leur tour. Sur cette fin de saison, on est en confiance sur nos compétences techniques, bien préparés physiquement, on a envie de jouer avec ce qu’on a et de se battre. Quelles que soient les conditions qui nous attendent, on se sent prêts. »
Matthieu Vandame, grinder France SailGP Team : « On va rester concentrés, comme ce que nous faisons depuis le début, continuer à prendre un événement après l’autre, bien faire les choses essentielles pour monter sur le podium. Avec la Coupe on est très occupés, mais chacun des deux projets profite à l’autre : on échange rapidement sur les points à mieux maîtriser et on passe beaucoup de temps ensemble, ce qui permet d’être vraiment fluide dans les échanges. Notre saison est un peu en dents de scie : nous sommes capables de faire des supers choses, on sent qu’on n’a jamais été aussi forts, qu’on n’a jamais aussi bien maîtrisé le F50, mais quelques contre performances nous ont vraiment fait du mal en termes de classement. On a parfois manqué de réussite aussi, souvent 4èmes à égalité de points avec les 3èmes et donc privés de finale. Le plan d’eau de New York n’est pas simple, il va falloir l’apprivoiser rapidement, sans trop regarder le paysage, être concentrés, efficaces et bien respecter nos process pour décrocher un podium. »
RACING ON THE EDGE
Le dernier épisode de la série Racing on the Edge de SailGP, en partenariat avec Rolex, offre un regard en coulisses sur les intenses rivalités entre nations qui s'exacerbent au sein de la ligue mondiale. L'incertitude règne au sein des équipes qui se battent pour obtenir des fonds afin d'assurer leur survie sur SailGP. Dernière ligne droite vers la Grande Finale de la Saison 4 le mois prochain à San Francisco - avec 2 millions de dollars de prize money à la clef.
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